L'éditrice me l'a bien dit : il y a de la matière, quelques formules bien senties, une originalité certaine (rien que de le réécrire je trouve ça déjà incroyable d'avoir recueilli autant de points positifs), mais voilà. Il manque un petit quelque chose. Il manque un mystère. Un secret. Un truc à élucider, quoi. Qui engloberait la totalité de l'intrigue déjà écrite. Disons-le tout net, il me manque une nouvelle histoire, qui serait un chapeau à tout ce que Marc Dumont-Prévost vit déjà.
Eh bien non seulement je suis 150% d'accord avec cette analyse, qui aujourd'hui me paraît d'une évidence crasse (d'où l'intérêt d'avoir un éditeur, à l'écoute qui plus est) ; mais en prime je pense bien avoir trouvé ce fameux chapeau. Ce fameux mystère. Ce petit coin sombre sur lequel le lecteur voudra qu'on fasse la lumière.
Ne pas avoir vu ce petit coin, qui était là dès le début, me donne envie de me mettre une bonne vieille tape sur le front, accompagné d'un "bon sang mais c'est bien sûr". Maintenant reste à le travailler, définir ses contours et ses contrastes. Le rendre nébuleux et lui donner de l'épaisseur.
Ouais. Y'a du pain sur la planche, quoi.
Libellés : Confessions créatives
ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!ça mintrigue!Que lintensité dramatique soit avec toi!je tembrasseDorothée
Rédigé par : Dorothée | vendredi 12 juin 2009 à 20h31