Maintenant qu'on m'a donné la chance sensationnelle de continuer à écrire, vous vous doutez bien que je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin. Mais cette fois-ci, pas de contraintes. Pas de thème, pas de limite de temps, rien. Les seules contraintes à mon imagination seront mes propres doutes et mes propres frontières. C'est un peu flippant, mais c'est quand même exactement ce dont rêve tout jeune écrivain.
Disons-le tout net : je travaille à un second roman depuis quelques temps. Depuis que j'ai enfin de nouveau le temps de travailler pour moi. Et c'est drôle la manière dont se font les choses. Là, le processus de "maturation" est foncièrement différent, puisqu'il n'y a pas de thème imposé dès le départ.
Ca va vous paraître un peu curieux, mais j'ai eu une sorte de 'flash'. Je ne parle pas d'une révélation, ou d'une vision surnaturelle. Pas du tout. Car c'était bien réel, et pas bizarre pour deux sous. Ce roman auquel je travaille, il a commencé par une image, qui sera certainement le tout premier chapitre du roman d'ailleurs. Une image immédiatement doublée de mots, comme si elle était sous-titrée de la manière exacte dont je devais la raconter. Et cette image m'a menée vers un personnage avec qui je suis en train de faire connaissance. Je ne sais encore pas ce que je vais faire de cette "scène" que mon imagination un peu tordue m'a suggérée, ni la façon dont je vais faire évoluer ce personnage, mais j'ai envie de laisser les choses venir à moi pour une fois.
Au-delà de cette "apparition" curieuse et surprenante, je crois que c'est un indice fort sur la manière dont je vais procéder. Au lieu d'aller à l'encontre d'une histoire, de provoquer un personnage et des situations, comme ça a été le cas pour 1tox, je vais laisser venir à moi. Regarder ce que ça donne quand je lâche prise, quand je n'essaye pas à tout prix de trouver tout de suite tous les éléments de l'histoire. Ne pas chercher à tout contrôler et lâcher la bride.
Etre à l'aise et confortable avec la manière dont j'ai décidé de construire les choses. Je ne dis pas que c'est un gage de réussite créative, mais quand on ignore encore quel sera le résultat, ne vaut-il pas mieux avoir une confiance totale dans la méthode ?
Libellés : Confessions créatives
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