Ca y est. Aujourd'hui, j'ai franchi le pas. Je suis allée m'aventurer du côté obscur de ceux qui font ce métier meeeerveilleux qu'est "vendre des livres". Surtout quand c'est le mien (mais pas que, je ne suis pas si égocentrique voyons...).
Je rends donc visite à un libraire, dans la ville d'à côté qui, je dois dire, est beaucoup plus "bobo" que la mienne. Un libraire chez qui tous les lecteurs de la-dite ville se retrouvent pour parler littérature et discuter des dernières nouveautés. Un peu intimidée à l'idée d'être ma propre représentante, je croise le libraire en train de fumer une clope sur le perron (après tout il venait d'ouvrir). Je me suis dit que c'était bon signe, puisque ça voulait dire que 1) il n'était pas occupé avec plein de clients 2) il avait l'air plutôt détendu, adossé contre la porte et pieds croisés.
Je me lance, m'armant de mon sourire le plus 'commercial'. Je commence ma tirade, et au début, je lis dans ces yeux quelque chose comme : "encore un qui vient me voir parce qu'il a été édité à compte d'auteur, et qui par conséquent peut potentiellement me bassiner toutes les semaines". Là, saisissant ma chance, je prononce deux formules magiques : "Calmann-Levy" et "Prix de la Fondation Bouygues Telecom". Et tout a changé. Sourire affiché, bic en main pour noter les références, il me tient à son tour une petite tirade sur le coin de la caisse en me disant qu'il a de très bonnes relations avec Calmann-Levy, que c'est super, qu'il va voir ce qu'il peut faire, et me lance même au moment où je passe la porte un "bon courage en tout cas et à très bientôt !".
Ragaillardie par ce premier contact, je me trouve ensuite en villégiature du côté de Montparnasse, et j'entre à la Fnac de la rue de Rennes. Je sais que l'accueil fait à celles des Ternes, Boulogne et le Chesnay n'est pas le même partout. Je passe donc à tout hasard au crible tous les étalages de nouveautés en littérature. Rien. Je me dirige vers les grandes bibliothèques, et vois à la lettre L, tout en bas (donc au niveau des pieds), deux exemplaires d'1tox. Je les regarde de l'oeil indulgent et soulagé d'une mère qui a retrouvé ses petits à l'accueil du centre commercial. J'inspecte à gauche et à droite, et ne voyant personne, j'en saisis un que je pose par dessus un best seller, à hauteur des yeux, couverture bien visible.
Et toc.
Libellés : Souvenirs de lauréate de la fondation Bouygues Telecom
Ma chérie, jai les dernières stats !! dés quil ny a plus de ponts et/ou de jours feriès, les ventes reprennent...On va pouvoir manger ce soir ! Ouf...
Rédigé par : Olivier | mercredi 21 mai 2008 à 19h23
Jai déja commis ce type dattentat culturel au profit d1tox, Marc Levy en a fait les frais !!!!MUHAHAHHAHA je suis diabolique ^^
Rédigé par : Jean-Jérôme D | jeudi 15 mai 2008 à 03h11