Je reviens une seconde sur l'interview de Bernard Werber dont j'ai parlé précédemment. Qu'on aime ou non l'écrivain et son travail, il y a quelque chose de surprenant tout de même.
Tenez-vous bien :
"personnellement j'ai renvoyé mon manuscrit (Les Fourmis, ndlr) pendant 6 ans à tous les éditeurs et j'ai reçu trois lettres de refus de mon éditeur actuel"
Werber en conclut que le découragement fait partie du mode de sélection des éditeurs. Pour ma part, je n'arrive pas à savoir si je trouve ça encourageant ou terriblement déprimant. Encourageant parce qu'avec une grande persévérance on peut arriver à ses fins ; terriblement déprimant parce que cela suggérerait un certain arbitraire dans les décisions, voire un cafouillis assez désopilant. L'idée que nos manuscrits soient édités "au petit bonheur la chance" ne m'est pas tout à fait sympathique. Il va falloir faire avec, les amis :-)
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