Pour ce premier billet 2011, permettez-moi de vous présenter mes voeux les plus sincères. A vous de mettre ce que vous voulez derrière, bonheur, prospérité, retour de l'être aimé, fabophilie accomplie...
Ca n'aura échappé à personne, après avoir survécu à la crise de foie de Noël (un gros gros problème de pays riche), nous sommes à présent au temps des bonnes résolutions et des souhaits de bonheur universel. C'est un rituel auquel il est difficile de se soustraire, et je dois dire que souvent c'est l'occasion bien balisée de réfléchir sur les accomplissements de l'année passée et les perspectives à venir.
Alors allons-y, lançons-nous, dressons les tenants et les aboutissants pour qu'en ce début d'année nous ayons déjà envie d'en vivre les 365 jours.
En ce qui me concerne, ce n'est pas bien compliqué. Mon voeu le plus cher pour 2011 est... de voir mon prochain roman en librairies. Surprenant non? :-) La bonne nouvelle, c'est qu'au vu de ce qui s'est passé en 2010 (et 2009 mais il ne faut pas le dire, ça me fout le bourdon), ça va bien m'occuper les 365 jours de l'année. Car il va falloir que je continue à me battre bec et ongles contre ce que beaucoup conaissent sous le nom de... tintintin... "la malédiction du deuxième roman" (on dirait un mauvais titre de série B, c'est pathétique). Vous ne voyez pas de quoi je veux parler? J'y reviendrai dans un prochain billet car il se trouve que j'ai trouvé le moyen d'annuler ce sortilège qu'un certain nombre d'auteurs (et de chanteurs d'ailleurs) connaissent, si ce n'est la majorité.
En tout cas, me voici en ce 7 janvier 2011 remplie jsuqu'à ras-bord de bonnes résolutions littéraires, d'envies de retrouver le bonheur d'être éditée, de sérénité face aux mauvaises langues (j'anticipe, il y en aura forcément). Tout ça pour ça me direz-vous... Eh bien oui, tout ce chemin pour prendre conscience qu'après avoir eu autant de chance et d'expériences extraordinaires, il fallait bien faire acte de réalisme et manger un peu de poussière. Car c'est là le chemin de la maturité non? Enfin j'espère parce que sinon j'ai des doutes sur ma destination finale :-)
Buvons à la santé de la maturité (littéraire, le reste bof), profitons bien de ce nouvel horizon 2011, et j'en terminerai par une citation que j'ai honteusement piqué aux voeux de la RATP (et accessoirement à René Char):
"Impose ta chance, serre ton bonheur, va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront."
Très bonne année à vous !
Rédigé par : beldjoud kamel | mercredi 12 janvier 2011 à 17h36