Je dois bien avouer quelque chose. Lorsque j'ai pris connaissance de l'existence du Prix de la Fondation Bouygues Telecom, je me suis précipitée sur le règlement pour voir le thème et les contraintes de forme. Jusqu'ici, tout allait bien. Je venais de participer à un certain nombre de concours de nouvelles, tous avec un thème imposé, je me sentais d'attaque.
J'ai dévoré les paragraphes du règlement les uns après les autres, pour découvrir à quelle sauce devaient être mangés les candidats, jusqu'à tomber sur l'article stipulant : "le langage SMS et des messageries instantanées devra être un élément déterminant de la trame narrative".
Puisque j'ai eu l'honneur d'obtenir par la suite le Prix, vous vous dites sûrement que j'ai dû sauter de joie en voyant ce thème du langage SMS, et que ça m'a tout de suite inspiré. En réalité... pas du tout. Ma première réaction a été de me dire que ce thème était assez dangereux, et très loin d'être aussi spontané et facile qu'il en avait l'air. D'une part parce qu'on peut partir dans environ 150 directions différentes ; et d'autre part, parce que pour moi il était hors de question de rédiger tout un roman en langage SMS ou d'en faire un simple 'truc' narratif.
En fait, j'étais perplexe. Très emballée par le Prix et les dotations exceptionnelles qu'il proposait, mais dubitative quant à ma capacité à trouver une histoire que j'avais envie de raconter sur un thème aussi nébuleux et vaste. Mais vous connaissez la suite, j'ai imaginé l'histoire de Julie et de son addiction aux SMS, et là tout est devenu beaucoup plus clair.
Le plus drôle dans l'histoire, c'est qu'en ce qui me concerne, je suis une adepte du T9 parce que je tiens à écrire des mots entiers, et que je ne veux pas installer MSN sur mon ordinateur (je me connais, j'y passerais mes journées). Ca, il n'y a rien d'autobiographique dans l'histoire de Julie !
Libellés : Souvenirs de lauréate de la fondation Bouygues Telecom
Haha, ça ne minspire pas des masses non plus ce sujet... ^^ (vais y réfléchir quand même pour lannée prochaine, juste au cas où... - le prix fait baver, effectivement :3)
Rédigé par : akeruy | lundi 19 juillet 2010 à 17h55