Vous me direz, il était temps.
Voilà deux mois que j'ai lâchement abandonné les publications de notes sur le blog, méchante fille que je suis à vouloir partir au vert l'été.
Mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas avancé sur notre cher manuscrit. Je dirais même que je suis empêtrée dedans jusqu'à la moelle en ce moment. La route s'éclaircit, l'horizon se fait moins brumeux, et j'ose espérer arriver à quelque chose qui me plait. Les pages se noircissent, certaines s'effacent, et le roman prend une nouvelle forme. Retailler sans cesse la pierre.
En tous cas, quel bonheur de m'être remise à l'ouvrage ! Moi qui trouve cela toujours un tantinet douloureux de retravailler un premier jet définitif de roman, me voici enthousiaste et fermement décidée à aller jusqu'au bout.
Qu'en est-il de la vraie rentrée littéraire ? Celle des livres qui eux auront peut-être la chance de survivre à la grippe A dans l'intérêt qu'ils suscitent auprès des média ? A vrai dire, je n'aime pas m'ériger en critique littéraire. C'est un exercice que je rechigne à faire (par exemple si je vous dis que j'ai arrêté la lecture de Millenium à la page 200, vous allez hurler et me traiter de je-ne-veux-pas-le-savoir. C'est le pb des livres dont on me rabache les oreilles, ils me déçoivent à tous les coups).
Excepté pour dire d'un livre qu'il est vraiment chouette. Et dans ce chapitre-ci, j'attends avec impatience de lire le nouveau Paul Auster qui se dissimule parmi mes prochaines lectures sur ma table de nuit (le coquin). Mais il ne m'échappera pas longtemps.
Toujours est-il que je suis en joie d'avoir fait ma propre rentrée littéraire, bien assise sur ma chaise d'apprenti-écrivain (oui, même publié on l'est toujours un peu, apprenti, c'est comme les jedi).
Et je peux vous dire que j'en fais des lignes d'écriture :-)
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