(Mes)Aventures d'auteur

Au prochain épisode

Mon état d'esprit est simple : je suis avide d'écrire et de publier ! Malgré les 'jérémiaderies' des jours passés, me voici plus que jamais impatiente de me replonger au coeur d'un nouveau projet d'écriture. D'être envahie par cette concentration absolue sur un sujet, un personnage, une histoire, une phrase, un mot (une lettre ?).
Je veux a nouveau vivre cette expérience extraordinaire, intense, fiévreuse, compliquée, fragile et salutaire qu'est l'écriture d'un roman.
Je ne sais pas si je suis faite pour ce métier, mais ce métier est certainement fait pour moi.
Découragée, moi ? JAMAIS !

Clin d'oeil

Un grand merci à Sophie, qui a eu l'immense gentillesse de publier une interview de votre auteure préférée sur son blog, dont je ne saurais trop vous recommander la fréquentation assidue :

http://blog.elle.fr/sophielit/2010/07/05/5questions-a-coline-lemeunier/

Sic

Je reviens un instant sur mes messages précédents. Car avec une semaine de recul, je ne suis pas sûre de m'être bien exprimée. Quoiqu'il en soit, j'ai surtout laissé s'exprimer ma colère, emprunte d'une petite tristesse passagère.
Car loin de moi l'idée de ne pas accepter que mon manuscrit ne soit pas bon : si mon style est plat, que mon histoire n'est pas bonne, je préfère qu'on me le dise tout de go. Ce qui est resté en travers est l'expression "sans saveur". C'est vrai, qu'est-ce que ça vient faire là-dedans ? A part enfoncer un peu plus le clou, et si possible là où ça fait mal ?
Bref, point éclairci. Fin de l'épisode je-ressasse-et-je-me-lamente-sur-mon-sort. Andiamo !

Le choix des maux

Exit Marc Dumont-Prévost. J’ai suffisamment soupé de me donner du mal sur ce manuscrit, pour au bout du compte pas grand-chose. La sage décision qui s’impose est de le ranger gentiment dans un tiroir et de me lancer dans un nouveau projet. Je ne baisse pas les bras, loin de là. J’essaye de ne pas succomber à la tentation idiote de tout laisser tomber, à cause d’une phrase malheureuse. Parce que si j’ai choisi d’écrire, ce n’est pas pour prétendre révolutionner le milieu de l’édition, qui recèle des trésors de méchanceté et d’indifférence ; c’est bel et bien pour écrire, humblement, à mon petit niveau, en essayant à chaque fois de faire toujours mieux qu’avant.

Quand on tombe il faut se remettre en selle. Tant qu’à faire autant changer de monture le temps de reprendre un peu confiance.

L'expression de sentiments distingués ?

Il y a des gens qui se donnent beaucoup de mal pour vous faire sentir moins que rien. On connaît tous des gens spécialisés dans le dénigrement systématique de ce que vous faites, particulièrement lorsqu’il s’agit d’une activité artistique ou d’une passion. Et certains ont visiblement choisi de travailler dans le milieu de l’édition. Car que penser d’une lectrice de manuscrit qui prend la peine d’écrire au stylo sur le courrier de refus la chose suivante : "Votre histoire n'est pas très originale mais reste acceptable. Par contre, votre style n'est pas assez percutant. L'ensemble reste plat et sans saveur."Outre le fait que cette remarque ne me sert à rien, en dehors de me donner l’impression hautement désagréable d’être une bouse, on se demande franchement quelle était l’intention réelle de la personne qui l'a rédigée. J’accepte très volontiers la critique, et je suis bien contente que quelqu’un me dise sans détours que mon manuscrit n’est pas suffisamment abouti et possède beaucoup de défauts. C’est le jeu. Mais là, les détours auraient été de mise. Je n’avais pas exactement besoin de leçon d’humilité.

La dure loi de la politique éditoriale

Loin de moi l'idée d'avoir envoyé mon manuscrit à tous les éditeurs de la place de Paris. Ce n'était pas le but. J'ai juste rempli cinq enveloppes, avec cinq adresses choisies au gré de mon intuition (entendez, j'ai regardé ma bibliothèque et relevé les maisons d'édition que j'aime bien). Et pour le moment, on ne peut pas dire que le résultat soit brillant. Je voulais savoir si mon manuscrit valait le coup, j'ai ma réponse ! Votre manuscrit ne correspond pas à notre politique éditoriale. Votre roman ne rentre pas dans nos critères de publication. Nous n'avons pas retenu votre manuscrit, que nous avons lu avec attention. Dont acte.

Entretiens d'embauche

Je n'ai pas osé le dire tout de suite, mais n'ayant pas de nouvelles du côté de Calmann-Lévy sur La Biographie non-officielle de Marc Dumont-Prévost, je suis allée lui faire passer quelques entretiens ailleurs... Histoire de voir ce que cela pourrait donner... Je ne m'attends à rien en particulier, je m'attends à tout en particulier. Mais il faut que ça bouge, que ça avance ou que ça s'arrête. J'ai l'impression de stagner, et ce n'est pas dans mes habitudes d'aimer ça. Allez, hop ! En route vers l'aventure.